LE SIDA TUE
ENTRE LA VIE ET LA MORT, QUEL EST VOTRE CHOIX?
Toute personne humaine, quelle qu’elle soit, a une très grande responsabilité dans l’amélioration, l’orientation, la maîtrise et la prolongation de la vie que Dieu lui a donné par sa grâce.
Dieu veut que nous ayons la vie. Toute mort précoce n’est pas essentiellement sa volonté. Il veut nous voir en bonne santé plutôt que d’être malades. Il veut que nous vivions jusqu’à la viellesse, plutôt que de mourir précocement ( Ecclésiaste 7: 17 ).
Dans la plupart des cas, la souffrance, la maladie et la mort prématurée sont des effets de la volonté humaine, c’est à dire conséquence du péché.
Il est vrai que Dieu, dans son omniscience, regarde comment nous nous attirons le malheur et parfois aussi la mort par notre imprudence. Mais, cela ne dit pas que ça soit sa volonté.
Beaucoup de gens se demandent pourquoi Dieu n’intervient pas dans sa puissance pour s’opposer à nos malheurs et à la mort qui cherche à nous emporter avant l’heure, et surtout aussi pour nous forcer à ne pas faire le mal.
A cette question, la réponse est claire ! Dieu ne nous sauve pas sans notre propre choix et notre propre volonté. Il n’est pas un dictateur et ne force personne à sa vie, à sa son bonheur, et encore moins à son salut. Toutefois, il nous montre la voie qui peut nous mener au bonheur, à la paix et à la vie d’une part. D’autre part, il nous avertit suffisamment du chemin aui peut malheureusement nous conduire à la malédiction, à la maladie, à la destruction et à la mort. Il nous laisse totalement libres de choisir entre la vie et la mort, le bonheur et la malédiction . Il préfère que nous choisissons le positif, c’est-à-dire la vie, la paix, le bonheur, etc. ( Genèse 2 : 16-17; Deutéronome 30: 19; Marc 16:16 ). Malheureusement, les êtres humains, sous l’influence et la corruption du diable, arrivent à voter pour la mort que pour la vie (Genèse 3 : 19 ). Jésus Christ s’offre à vous en tant que chemin, vérité et vie.
2.LE SIDA NOTRE ENEMI
“ Un seul acte sexuel avant ou hors mariage peut vous coûter la vie”
Le SIDA constitue une très forte menace pour notre vie. Il cherche à nous détruire d’une manière systématique. Il trouve une bonne partie de ses victimes parmi les jeunes et adolescents et cela, à cause de leur forte sensibilité sexuelle souvent mal dirigée, par manque de maîtrise de soi, ou par mauvaise gestion de sexe pendant leur période de l’adolescence.
Ainsi, il nous faut impérativement adopter des comportements responsables, relatifs à notre âge, à notre sexe et à notre position sociale, en vue de pouvoir boucher les brèches par lesquelles le VIH/SIDA cherche à entrer.
Il faut donc:
# S’abstenir aux relations sexuelles avant le mariage;
# Etre toujours fidèle dans la vie conjugale, c’est-à-dire avoir un(e) seul(e) partenaire, même quand on est en voyage;
# Ne pas se laisser tromper par l’apparence physique de qui que ce soit;
# Eviter le divorce et les séparations prolongées; mais promouvoir le dialogue et consolider l’amour au mariage;
# Veiller à tout contact avec le sang d’une autre personne pour ne pas courir le risque de contamination. Attention aux instruments piquant ou tranchants ! Attention à la transfusion du sang non testé.
3.LE SIDA A DEJA EU PLUSIEURS VICTIMES
Notre ennemi, le SIDA est encore en position de force. Malgré nos efforts entrepris jusqu’à ce jour pour le combattre, le VIH/SIDA n’a pas encore perdu sa vitesse. Nos familles, nos quartiers, nos paroisses et nos communautés sont entrain d’être dépeuplés du jour au jour. Chacun de nous est témoin de cette lente destruction mais qui, d’ici quelques années, aura des répercutions plus cachées.
La propagation du VIH/SIDA est sans doute favorisée par plusieurs comportements dits “à risque” caractérisant la vie de beaucoup d’entre nous: sexualité irresponsable ( avant ou hors mariage ), viol, prostitution, sexualité occasionnelle, pratiques sanitaires et hygiéniques à risques, etc.
Voilà pourquoi nous insistons sur le changement de comportement comme remède à cette situation.
Aujourd’hui, le monde se plaint non seulement du nombre des séropositifs, mais aussi de celui des orphelins de cette maladie et dont la vie et l’éducation exigent une attention particulière.
Nous tenons à vous mettre en garde que le SIDA est entrain de vous chercher pour vous en faire la unième de ses victimes. Sachez que si vous ne prenez pas garde et si vous ne veillez pas à votre comportement tant sexuel que sanitaire, vous ouvrirez bien la porte par laquelle cette maladie viendra assiéger votre corps et votre vie.
4.QUELLE ATTITUDE POUR LES PERSONNES INFECEES OU AFFECTES PAR LE VIH/SIDA
La Bible nous recommande la compassion et l’amour vis-à-vis des personnes malades, des veuves et des orphelins. Car, toute personne malade se présente comme un être en crise, se sentant parfois abandonné par Dieu et par l’entourage, insulté, rejeté et maudit même par ses proches se posant beaucoup des questions sur le sens même de sa vie, et présentant ainsi le besoin d’être assisté par Dieu et par les hommes ( Psaumes 6: 1-10; 38: 1-23; 102: 1-14)
“ Heureux l’homme qui prête attention aux faibles( malades) ! Le jour où tout va mal pour lui, le Seigneur le tire du danger” ( Psaumes 41: 1).
Les personnes infectées( malades) ou affectées(entourage) par le VIH/SIDA ne sont autre que nos frères et sœurs, nos semblables. Le SIDA vient compliquer, non seulement la santé physique, mais aussi le niveau de fonctionnement des relations personnelles, familiales et communautaires.
Au lieu d’être aidé à vivre leur situation de malade dans la paix et dans la foi, certains malades meurent si vite, consumés par les soucis et la dépression, parfois dans des conditions inhumaines, et cela à cause des attitudes négatives, décourageantes et destructives de leur entourage telle que l’ indifférence, la négligence, la médisance, la condamnation, la discrimination, l’insulte, etc.
L’action presbytérienne Contre le SIDA( APCS) et Solidarité pour le Développement Communautaire(SODEC-Asbl) plaide pour ce qui suit en faveur des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA:
# Il faut les traiter avec plus d’amour, de dignité et de considération;
# Il faut les aider à s’accepter et à accepter leur sort, à vivre la maladie dans la foi;
# Il faut les conseiller à s’abstenir à tout autre comportement à risque, afin d’éviter la surinfection;
# Il faut leur montrer la nécessité d’un régime alimentaire équilibré et d’être en contact avec le médecin à tout moment des maladies opportunistes;
# Il faut les aider pour le rétablissement de leur morale, de la crainte de Dieu et de l’amour du prochain, ce qui les interdira la propagation volontaire de la maladie.
5.LE SIDA : PAS UN PROBLEME DE LA SORCELLERIE
Plusieurs personnes croient que le SIDA ne provient que de la sorcellerie, et que sans cette dernière, cette maladie n’existera pas.
Faux! Le SIDA est une maladie réelle. Il n’est essentiellement pas un problème de la sorcellerie. Il est vrai que la sorcellerie existe en tant que l’une des agences du Diable, ayant pour mission de nuire à la vie, à la santé et au bonheur des enfants de Dieu comme c’est fut le cas chez Job( Job 1-2).
Mais, toute personne infectée par le VIH/SIDA n’a pas été forcement ensorcelée. Sa maladie peut logiquement être une conséquence de ses comportements irréprochables: vagabondage sexuel ( sexualité avant ou hors mariage), transfusion du sang non infecté; injection; piqûres ou autre voie de contacter le sang contaminé, etc. Donc, la sorcellerie peut ne pas être pour quelque chose dans la transmission du SIDA. Il est important que chacun de nous veille sur ses faiblesses par lesquelles la maladie et la mort peuvent entrer.
6.LES COUTUMES ET LE SIDA
Chaque peuple a ses mœurs, ses croyances et ses coutumes qui remontent sans doute de ses ancêtres. Les coutumes dont il est question, sont les habitudes qui caractérisant notre vie ou notre manière d’être. Et ses habitudes peuvent être constructives ou destructives à cette période du VIH/SIDA.
Nous voulons effectivement souligner que certaines de nos coutumes favorisent bien la propagation ou la transmission du VIH/SIDA. De telles coutumes méritent d’être revues ou abandonnées.
Il s’agit par exemple de :
# Rite de veuvage: ce rite exige qu’une veuve ou un veuf ait des relations sexuelles avec un membre de la famille de son mari ou de sa femme qui vient de décéder cela pour être purifié(e), dit-on. Il faut noter que cette pratique expose la veuve ou le veuf ainsi que la personne avec laquelle les relations dites de
“ purification” seront connues, au cas où l’un ou l’autre serait déjà infecté(e) ou séropositif (ve).
# Rite de réparation de la sorcellerie: l’usage d’un seul objet tranchant sur plus d’une personne à la fois pour raison de la réparation de la sorcellerie favorise la transmission du VIH/SIDA.
Patrick Mwamba
